Chronique de voyage : ÉTAPE 2 (180 KM)

Présentation : Le Kerala est le plus grand producteur d’épices au monde. Dans le paysage de moyennes montagnes des Ghats occidentaux, dans une nature foisonnante et odorante, nous avons découvert une Inde verte. Nous avons serpenté entre les plantations de thé, de café, d’hévéas, de cocotiers et de plantes aromatiques jusqu’à atteindre le Tumboormuzhi Garden sur les rives de la mouvementée Chalakudi River. Un arrêt s’est imposé ensuite à Palakkad pour y visiter le fort à l’architecture peu commune trônant au centre de la cité.

dans la forêt et moins la circulation est dense …

Mercredi 07 novembre 2018
Hier soir nous avons mangé près des pêcheries, dans un restaurant où la bière n’était pas proposée car il se trouvait devant une école.
Au moment de payer, Véro sort sans complexes des coupures thaïlandaises que lui avait données sans complexes non plus Patricia au moment de faire le fond de caisse. Nous sommes vite rattrapés dans la nuit noire par le restaurateur alors que nous nous dirigeons vers les tuc-tucs devant nous ramener à l’hôtel.
Quitter Fort Cochin n’est pas une mince affaire. Il faut bien compter 50 kilomètres avant de voir un peu de verdure.
Mais sitôt que la route s’élève un peu, les plantations d’hévéas, de palmiers, de bananiers rendent la route agréable. Leur ombrage est le bienvenu également car il fait vraiment très, très chaud !

Plus on s’enfonce dans la forêt et moins la circulation est dense, jusqu’à devenir presque inexistante. Enfin, tout est relatif … c’est l’Inde, quand même !
Nous déjeunerons dans un endroit insolite. Au fond d’une sorte de galerie artisanale où le plombier côtoie le serrurier, le coiffeur, le droguiste et… notre restaurant-hôtel.
Nous ne ferons pas les difficiles. C’est plat unique et… spicy ! verry spicy ! De l’eau, vite !
Nous arrivons à notre hôtel vers 16h30. Après la douche, nous partons visiter le fort de Palakkad. Il est situé à environ 500m de notre hôtel. Très sympa au soir tombant.
En revanche il aura été très difficile de trouver un endroit pour boire une bière. Après quelques roupies dépensées dans les tuc-tucs et un passage éclair dans un supermarché pour une raison qui encore maintenant m’échappe, nous finissons par dénicher un endroit bizarre, genre de maison close – bar de nuit qui sert des bières. La lumière est tamisée, je me demande même à un moment si en face de moi à ma table ce sont bien mes compagnons de voyage tant il fait sombre. Banquettes rouge sang, alcôves… tout y est !
Le restaurant végétarien de l’hôtel fera l’affaire pour ce soir. La fatigue, le bruit de la rue, la pollution nous ont usés.
Voila pour le moment.
Suite … bientôt ! Ou pas, ça dépendra de la connexion…Zitouni et sa troupe.

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