Nous terminerons le tour de l’île et visiterons le bourg …

L’été en Anjou. L’île de Béhuard organise la fête de la Plate et de l’artisanat. Avec ses traditionnelles courses de plates, ces bateaux ligériens à fond plat.
Après le pèlerinage du 15 août, c’est l’un des événements phares de l’année à Béhuard. Ce dimanche, l’île fête la plate et l’artisanat pour la 27e année consécutive. L’artisanat, on voit à peu près de quoi il retourne. Mais la plate, alors ? « C’est une barque à fond plat, typique de la Loire, habituellement utilisée pour la pêche et pour circuler lors des crues » Ce week-end là, elle est utilisée dans de drôles de courses sur la Guillemette, le bras de la Loire, qui dessine Béhuard. « Deux équipages de trois personnes, avec deux rameurs et un barreur, s’affrontent sur un parcours de 400 mètres, détaille l’organisateur. Le départ est arrêté et les courses sont chronométrées. » Histoire d’établir un classement, même si ce n’est pas la compétition qui prime.

courses de plates, ces bateaux ligériens à fond plat …

La chapelle ND de Béhuard …

Notre Dame de Béhuard

Erigée sur le rocher dont un côté sert encore de muraille, la chapelle de Béhuard comporte une nef principale recouverte d’une tribune destinée à recevoir des stalles sculptées qui représentent de ces figures souvent gaillardes qui caractérisent l’art du XV^e siècle. La disposition de la masse rocheuse a obligé à construire les deux nefs en équerre. L’autel en granit des Mauges est à l’unisson du rocher qui affleure. La nef, le chœur, la chapelle latérale sont couverts de charpentes en forme de carène de vaisseau renversé. Deux escaliers extérieurs permettent d’accéder à l’église.
Les visiteurs peuvent admirer les vitraux, la statue vénérée, la cloche de la Paix, les fers de galériens, les statues polychromes de la Vierge Marie et de Saint Michel…

Le pélerinage du 15 août est devenu incontournable… grâce à Louis XI qui célébrait la vierge du rocher. « Au XV^e siècle, les pèlerins étaient nombreux, mais Béhuard serait resté un pèlerinage à rayonnement local, si le roi Louis XI n’avait pas manifesté une fervente dévotion à la vierge du Rocher », relate-t-on sur le site de la mairie de Béhuard.
Sa mère Marie d’Anjou, sœur du roi René, avait fait connaître à son enfant les vertus miraculeuses de la Vierge. 

Louis XI l’invoque pour la première fois alors qu’il traverse la Charente en 1453 s’en allant combattre le comte d’Armagnac : il chavire dans les flots grossis par l’inondation, et se confiant alors à Notre-Dame de Béhuard, il est aussitôt rejeté sur la grève avec ses compagnons, évitant ainsi la noyade. Le 26 juin 1469, il donne l’ordre de construire la nouvelle chapelle.En 1470, il prie la vierge pour obtenir un fils, son voeu est exaucé quelques mois plus tard. Il séjourne de plus en plus souvent et longtemps à Béhuard, au Logis du Roy, surveillant la construction de l’édifice. Ensuite le pèlerinage perdit de sa faveur jusqu’en 1873 ou Mgr Freppel, évêque d’Angers, convia son diocèse à Béhuard pour la fête de la Nativité. Des pèlerinages seront alors organisés chaque année. On y vient en bateau vapeur, en trains spéciaux, traversant la Guillemette dans la barque du passeur au départ de la gare des Forges.De nos jours encore, des milliers de pèlerins viennent à Béhuard pour les fêtes de l’Assomption.

Zitouni vient d’arriver à Chiang Mai en Thaïlande pour 12 étapes …

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