L’étape débute par la route défoncée qui serpente dans la Silent Valley. Elle porte bien son nom car mis à part quelques vrombissements assourdissants de bus hors d’âge n’hésitant pas à klaxonner à chaque virage ou presque, pas un bruit. Sur la chaussée, des bouses d’éléphants sauvages. Sur les murets, des macaques mal peignés.
Nous aurons l’occasion de nous essayer à de bonnes pistes bien défoncées aussi. En duo, pour les 2 Philippe « lestés », ce n’est pas simple.
En fin de matinée nous faisons une bonne halte dans un routier local. Sodas, gâteaux périmés, du Bollywood à la télé. Re-ambiance.
Du coup, nous zappons le déjeuner.
Une nouvelle route toute en lacets se présente sous nos roues. Elle nous fait quitter le Kerala pour la province voisine. L’occasion est trop bonne pour les indiens qui, habilement ont planté là des check-points. Nous en passerons 3 au total. Les 2 premiers n’étaient distants que de… 50m !? Et justement, au second, nous laisserons 120 roupies au chef… bien vite mis dans sa poche. A chaque fois nous devons sortir les papiers des motos, nos permis et tantôt nous devons donner notre 06, tantôt nos passeports, parfois pour un seul d’entre-nous, parfois pour tout le monde… c’est variable et sûrement totalement inutile. Enfin, ça occupe 4 à 6 plantons à chaque poste de garde…
En milieu d’après-midi nous atteignons les hauteurs d’Ooty. Les montagnes sont couvertes de plantations de thé, d’un vert tendre. Quelques eucalyptus animent les paysages d’une grande beauté.
La température est bien descendue, nous avons perdu 10 bon degrés au thermomètre. Je me surprend à remonter la fermeture de ma veste jusque-là grande ouverte.
Quelques kilomètres avant Ooty, dans un hameau, nous nous retrouvons face à un notable avec serviette en cuir tout excité qui nous indique en braillant que la voie que nous nous apprêtions à emprunter est privée. Mon œil… Voyant que nous finissons par faire demi-tour, il m’invite à lui serrer la pince. Bon, OK.
Philippe (celui de Patricia) a rongé les derniers millièmes de millmètres des plaquettes AV de sa moto. Sans frein AV et avec un frein AR mollasson, pas facile de ne pas aller goûter le bas-côté dans un virage mal négocié …
Par chance, à l’entrée d’Ooty… un concessionnaire Royal Enfield nous tend les bras tout plein de cambouis ! Pour 200 roupies sans facture ou 284 roupies avec facture, l’affaire est possible. Vous devinerez aisément que Patricia ne se délestera que de 200 roupies…
Encore 1,7km et nous voici rendus à l’hôtel. Un palace !
Ce soir, nous ne bougerons pas. Nous n’avons rien mangé ce midi alors ce soir, on se rattrape. La suite, demain … Zitouni et sa troupe
c’est magnifique de voir leur enjouement malgré la nature du terrain.
Forêt silencieuse à part le pétarade de leurs motos. La verdure et la fraîcheur qui tombe.
Un nature sauvage tout va bien et la vie de pacha pour le soir.
Bravo Claude de nous communiquer tout cela.
Amitiés de Sylvie
Les hommes n’avaient pas trop le moral cette journée là on dirait bien. Une chance qu’ils semblent contents de l’hôtel, le soir. Mais on va voir pour la suite……
lol !
Bonne soirée
Bon week – end
Bises
Un vrai slalom dans ce terrain en mauvais état, ça plus la chaleur, la nourriture pas terrible heureusement qu’il y avait la verdure pour égayer.
Bon week-end.
Un très beau pays que tu me permets de visiter d’une manière plus vraie, plus naturelle, en dehors de tout ce que l’on voit sur ce pays, j’aime cela.
Merci les grands sportifs de ces reportages, bien photographiés et bien écrits.
Bises Claude
Bises du jour
Mireille du sablon
bises amicales
Merci pour ce beau partage, cher claude.
Bonne fin de semaine …
Avec un temps tristounet
et toujours mal au dos.
De plus, problèmes avec mes yeux et des vertiges.
Je sature !
Bisoux désabusés …
PS : Je serais moins présente ce WE.
Peut-être à lundi !