fruitiers, cocotiers, rizières. Plusieurs femmes sont à la cueillette et c’est un homme qui collecte le fruit de leur travail pour en faire un tas, sur une toile de jute en bout de parcelle.
Juste à côté, un paysan mène son attelage de maigres zébus dans une rizière. Il en aère la terre tout en, manuellement, arrachant quelques mauvaises herbes.
C’est alors qu’arrive le patron. Il commence par, d’un geste ample des bras, nous faire comprendre que toutes les terres sont à lui. Il nous propose ensuite d’ouvrir pour nous quelques noix de coco. Les premières sont juteuses et contiennent facilement 1/2 litre d’eau parfumée chacune.
Toujours avec sa machette, l’homme nous ouvre ensuite d’autres noix de coco plus mâtures. Elles contiennent moins de jus et la pulpe est encore molle. Enfin, nous avons le privilège de pouvoir déguster de la « top quality ». Si c’est le patron qui le dit… goûtons ! Effectivement, la chaire est excellente.
Avant de quitter cet homme charmant, nous tentons de lui offrir 40 roupies. Il refuse, levant les bras et le regard au ciel comme pour nous indiquer que ce sont les cieux et les Dieux qu’ils faut remercier et que la richesse de sa terre lui suffit.
De la main, nous saluons toutes les femmes et les hommes qui n’ont à aucun moment quitté leur dur labeur.
Peu avant midi nous nous engageons dans une piste d’abord large et empierrée qui, bien vite se transforme en un single assez technique se faufilant entre deux énormes blocs de roches. Ce sentier doit être sacré car tout en-bas, un haut-parleur fixé à l’un des piliers d’un modeste temple braille à nous en percer les tympans.
A l’heure de déjeuner, nous voici rendus comme prévu au pied du temple Jaïn Shravanabelagola et ses centaines de marches. Seuls 2 des 3 Philippe et Véro auront le courage de les gravir pour, de là-haut embrasser toute la campagne environnante.
Pendant ce temps là, le dernier Philippe et Patricia vont faire un tour en ville. Moi je reste pour garder nos sacs, nos vestes et nos casques, bien au frais dans un restaurant.
Après cette longue pause/visite, nous reprenons la route. Nous avons encore plus de la moitié de l’étape à rouler.
Alors que le soleil décline, nous décidons de « tailler tout droit » sur les quelques dizaines de kilomètres qui nous séparent encore de notre hôtel pour la nuit.
Une très belle journée encore. A demain depuis Shimoga. Zitouni et sa troupe.
Merci à toute l’équipe
Bon week – end
je disais …..
Bonjour Claude
J’ai adoré lire le récit de Zitouni, j’avais l’impression d’y être !
et Merci pour ce joli diapo, je ne connais pas ce pays mais habituée à voyager j’imagine bien ce qu’est la vie des habitants là-bas et surtout leur hospitalité
Je connais quelqu’un qui y est en ce moment … mais pas en moto ! lol !
Bon week-end, Bises
Merci à cette joyeuse équipe pour leur reportage, que de belles photos!
Bon w-end! ici , ce sera avec la pluie…
Bises de Mireille du sablon
Merci pour le partage. Incroyable comme ces gens vivent encore plusieurs années derrières nous mais ils semblent heureux, que demander de plus ?
Merci de nous faire voyager dans ces régions lointaines.
De beaux souvenirs dont les jeunes vont se souvenir.
Bon week-end Claude et gros bisous
Hé oui, là-bas aussi, les femmes bossent dans les champs pendant que ces messieurs discutent … 😉
Bonne fin de semaine.
Bisoux, cher claude.