À Angers, le cheval attire beaucoup de visiteurs ! …

À Angers, le cheval attire … 20 000 grands et petits …   

   La filière équine en Anjou est particulièrement dense et diversifiée. Cela explique, en partie, que le premier Salon du cheval organisé au parc des expositions d’Angers ait été pris d’assaut le premier jour, vendredi. Hier encore, l’affluence était soutenue pour découvrir les démonstrations de dressage, d’attelage, de voltige, d’amazones, de tir à l’arc en mouvement. Ou encore pour admirer la marche étonnamment rapide des petits chevaux islandais ainsi que les bébés cavaliers.26
   Ils sont petits, costauds, poilus et rustiques. En soi, cela ne les rend pas tellement distincts des petits chevaux écossais ou des pottoks du Pays Basque. Mais les islandais ont quelque chose de plus, que les spectateurs du Salon du cheval ont tout de suite remarqué hier : ils marchent vite. Et quand on dit vite, cela peut aller jusqu’à 30 km/h, voire plus.
Cette allure s’appelle le Olt. C’est une marche à quatre temps pendant laquelle un sabot au moins reste toujours au sol.
  Différemment du trot, le tilt permet d’éviter les secousses. Comme c’est de plus un animal très sociable et gentil qui n’est pas porté vers la fuite, il est idéal pour les débutants ou les personnes âgées.C’est l’héritage génétique très particulier qui confère à l’islandais cette capacité à tricoter si habilement des sabots
L’île islandaise est fermée depuis l’an 984 …

 

ils étaient beaux et fiers … montures et les cavaliers !

il eut fallu y passer la journée pour voir tous les chevaux évoluer …

… Les chevaux actuels sont donc les descendants en race pure des premiers apportés par les Vikings, venus de Grande-Bretagne ou de Scandinavie.
Mais ailleurs, pour les besoins de la guerre ou du travail, on a multiplié les croisements.
Jusqu’au XIe siècle, tous les chevaux européens possédaient cette allure naturelle. Avec ces croisements, il ne reste plus que douze races au monde qui soient capables de tenir le kilt.

Il ne faudrait pas cependant croire que l’islandais est un animal pépère pour manège ronron. ll peut courir à 50 km/h. A ces quatre allures, le pas, le tôlt, le trot et le galop, l’islandais en rajoute une cinquième : l’amble. Alors le cheval actionne simultanément les pattes avant et arrière d’un même côté, comme le fait une girafe. C’est aussi une trace génétique. Cette allure est considérée comme défectueuse dans les milieux équestres mais pour l’islandais, c’est un argument de plus qui explique qu’il soit cher. VB CO 13/11/16

Paroles de Maréchal Ferrant …

Arty est un client docile. Doux. Tranquille à l’entrée de son box. Avec son compagnon à quatre pattes, il dispose de trois hectares entourés de vignes pour s’ébattre dans la campagne. Pépère, il se laisse faire, se laisse guider sans broncher. Ni ruade, ni hennissement. La patte avant gauche, la patte avant droite puis les deux pattes arrières. Arty a toute confiance en son maréchal-ferrant. Il le côtoie depuis plus de cinq ans et frotte volontiers sa grosse tête sur son dos. « C’est un malin sourit GD. Âgé d’un peu plus de vingt ans, Arty est fin de carrière quand son maréchal-ferrant, 29 ans, commence la sienne. Arty est un hongre à la robe palomino, un cheval de randonnée. Il est l’un des 1 500 patients de GD, dont 300 sont des ânes. « Ils ne sont pas tous aussi sympa que lui ; Arty c’est une crème par rapport à un jeune cheval ou encore à un cheval de trait qui ne veut pas se laisser faire explique l’homme qui parle aux sabots des chevaux.
GD est un professionnel du cheval, à mi-chemin entre le podologue et le pédicure équin. Maréchal-ferrant ? .. C’est un métier qui intrigue, effectivement confie le jeune homme. Un métier qui le passionne, surtout. Ils sont aujourd’hui une vingtaine dans le Maine-et-Loire alors qu’il y avait un maréchal-ferrant par village autrefois. GD a été attiré très jeune par le monde du cheval. Même s’il n’a jamais fait d’équitation. Il chevauche désormais Lamko, un pur-sang anglais pour des parties de chasse à courre aux chevreuils en forêt profonde.
Après sa scolarité au collège, il a tenté et réussi le concours d’entrée du prestigieux Haras du Pin. Dans l’Orne, il a dé-croché son BEP maréchal-ferrant. Il a ensuite opté pour un brevet de technicien des métiers maréchal-ferrant au CFA de Gourdan-Polignan, près de Pau. Il a créé sa propre entreprise de maréchal-ferrant il y a six ans.
« Il faut vraiment aimer les chevaux pour faire ce métier et même plus que les aimer car ils ne le rendent pas tous », dit-il en rectifiant la corne d’un sabot d’Arty après lui avoir ôté son fer. Les fers d’un cheval se changent toutes les six semaines environ. Arty est aux ordres. Aux anges ? »Je ne sais répond l’artisan. Tablier de maréchal-ferrant sur le dos, chaussures de sécurité dans les pieds et patte du cheval à la main, GD racle le sabot d’Arty avec une grande râpe comme il lui couperait les ongles.
A l’aide d’une enclume et d’un four qu’il a installé au fond de sa camionnette, le maréchal-ferrant ajuste le nouveau fer qu’il broche au sabot avec des clous de maréchalerie. Le fer est rouge qui semble brûler le sabot du cheval. II n’en est rien. Arty est toujours aussi calme. Il faudra une heure au maréchal-ferrant pour lui changer ses quatre sabots. « Il faut y aller gentiment. C’est un métier manuel mais il ne faut jamais oublier qu’on travaille avec un animal. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi », dit encore GD … FL CO 4/11/16

  Laissez-moi un commentaire ! … Merci …

20 commentaires sur « À Angers, le cheval attire beaucoup de visiteurs ! … »

  • Oh la je n’avais pas vu ce billet , pour une passionnée de cheval c’est un oubli impardonnable . Pour le poney islandais la cinquième allure est le tölt je te mets une démonstration ici c’est une allure assez confortable pour le cavalier .

    Je viens de regarder le diaporama une vraie diversité d’équidés et un rassemblement qui visiblement attire beaucoup de public . J’ai admiré autant les attelages que les équidés . Un magnifique mulet monté , j’ai craqué aussi pour le baudet du Poitou , que dire des attelages d’anes si ce n’est qu’ils sont superbes . Ne crois pas que je méprise les autres  chevaaux mais c’est vrai que dans les salons je n’en ai jamais vu autant .

    Bon week – end

    Bisous

  • Bonsoir Claude,

    j’ai une copine qui a un cheval qui marche à l’amble disqualifié des concours!

    Tant mieux pour mon cheval dit-elle!

    Les dernières photos de dressage sont superbes.

    Les chevaux et attelages sont beaux aussi!

    Bonne soirée,

    Sylvie

  • Bon dimanche … et j’ai pas perdu la tête tant que ça … Je me rappelle encore que ton blog est là !
    Bisoux, claude
    • Bonjour d’Angers …
      Bien ! Mais ! Peut mieux faire avec un entraînement quotidien des zigomatiques … 
      B
      onne journée … Amicalement … ¢ℓαυ∂є

  • Très chouette et j’ai bien aimé le témoignage sur al vie d’un maréchal ferrant, bises
  • ma fille a toujours eu des chevaux, (éleveur) elle vient de cesser son activité incompatible

    maintenant avec la SEP ! elle a gardé Gabe son appaloosa et Kim un beau et fier étalon aussi,

    nés chez elle il y a 26 ans , elle a eu des shettlands surtout pour les balades des enfants au

    centre de vacances à côté, et des selles français, des ânes aussi, ce sont de formidables

    compagnons, mais les salons elle trouve que çà stresse les chevaux car trop de bruit et trop de monde,

    mon gendre était maréchal ferrant, itinérant, mais a arrêté car le dos « cassé » !

    reconvertis dans autre chose,

    bonne fin de semaine, MIAOU !!!

  • Comme tu as du te régaler ?

    En Ariège une dame qui avait des chevaux m’avait dit qu’il y aurait de moins en moins de fers .

    Bonne fin de journée

    Bisous Lucia

    • Bonjour d’Angers …
      Tout dépend de la résistances de la corne des pieds des chevaux et des sols qu’il parcourt …
      Les ânes et les mulets ne sont jamais ferrés … pas le même usage …
      Bonne journée … Amicalement … ¢ℓαυ∂є

  • En baie de Somme nous avons une race de chevaux qui a été créée, le Henson.

    Mon grand-père était maréchal ferrant chez le baron de Rotschild à Compiègne.

    Bon week-end et merci pour le partage de tes photos.

  • Je vois par tes mille photos que tu en as bien profité ! toujours un plaisir d’admirer les chevaux. De traits ou de course, quelque soit sa race, c’est un bel animal.

    Merci donc pour ce partage et ton texte, comme-ci j’y étais !

    C’est pour cela qu’à Noël, ils sont là à parader dans nos villes 🙂

    Gros bisous

  • Bonjour Claude,

    un de mes animaux préférés et je suis très heureuse lorsque je peux en croiser ou en voir comme ici, lors de démonstrations. Mon grand-père était maréchal-ferrant et portait fiérement la ceinture rouge à sa taille. Ces propos me viennent de ma maman, sa fille, car, malheureusement, je ne l’ai pas connu.

    Il y avait un monde fou, fou, fou. Beau week-end à toi.

  • Bonjour Claude. Quel beau reportage. Ma petite-fille qui aura 12 ans cette semaine est une passionnée des chevaux. Je vais lui envoyer ton reportage, elle sera contente. Aller visiter une telle exposition ferait tellement son bonheur. Merci.
  • Bonjour Claude
    Beau salon thématique, tout ce qui est en rapport avec le cheval semble avoir été présenté
    Merci et bon week-end
    Daniel
  • ..j’ai toujours eu de l’admiration pour les personnes qui les « montent »…C’est un animal avec tant de noblesse et je suis comme Martine, j’en ai un peu peur.

    Merci pour ce bel article, j’aurais aimé tout découvrir sur place.

    Bises de Mireille du sablon

  • Ca doit être magnifique !

    Il me semble que ma fille, qui a deux chevaux, m’avait dit qu’ils devaient y aller …

    Moi, je ne savais pas que ça existait.

    Il semble qu’il y ait du monde …

    Belles démonstrations en costume, j’adore.

    Bon week end … tout gris !
    Bisoux,  claude

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