Zitouni en Thaïlande : RAID THAÏ 2017 – jour 2

RAID THAÏ 2017 – jour 2 … Bonjour à toutes et à tous …  

Je dis bonjour car il est… 4h52 !
Réveillé à la fois par le chant du coq, la chaleur, le ronronnement du climatiseur de la chambre d’à côté et l’excitation à l’idée de rouler à moto, je décide de me lever pour vous raconter la journée d’hier. Courageux.
2 histoires de taxi et, entre les deux, un vol Bangkok-Chiang Mai avec du retard.
Comme dirait Apolline (ma fille), c’est « la fête du slip ! »
Le taxi que nous avions emprunté à notre arrivée à Bangkok le premier jour avait à nouveau été sollicité pour nous convoyer hier vers l’aéroport domestique pour notre vol vers Chiang Mai.
Un gars très sympa avec qui, durant l’heure de route, nous avons bien discuté et, surtout, bien négocié ses services pour la journée libre que nous aurons à Bangkok le dernier jour de notre voyage.
Pour 3800 baths (100 euros), qu’est-ce qu’on a aujourd’hui en Thaïlande ?

le repos des destriers et des cavaliers …

Eh bien nous avons :

– Un transfert aéroport domestique-hôtel (1h de trajet) pour notre retour de Chiang Mai,
– Une chariote avec chauffeur pour 1 journée complète, afin que nous puissions nous rendre au temple d’Ayutthaya situé à 100kms au nord de la capitale,
– Un transfert en fin de journée pour l’aéroport international (1h de trajet).
Tout ça pour 5 gaillards et une montagne de bagages. Pas mal.
A notre arrivée à Chiang Mai hier après-midi, avec 1/2h de retard, c’est l’anarchie pour trouver un taxi.
Nous faisons signe à l’un d’eux, qui passe juste devant nous et qui s’arrête à plus de 100 m. Curieux ? !

Gwendal, avec ses petites jambes toutes musclées court vite négocier le prix de la course avec le chauffeur. L’affaire est dans le sac, pour 100 baths.
C’est un taxi tout rouillé, où les passagers et les bagages s’entassent dans une caisse métallique ouverte flanquée de 2 banquettes en plastique qui se font front.
Le chauffeur à côté duquel je prends place (c’est moi le chef !) est tout aussi rouillé. Un petit bonhomme avec un chapeau de paille, tout avachi devant son volant afin de pouvoir atteindre les pédales et, surtout, le klaxon, actionné par un bouton situé sous le vide-poche. Pas pratique du tout.
Dès les premiers mètres parcourus, il commence à répéter : « hôtel, downtown, hôtel, downtown, hôtel, downtown… ». En fait je m’aperçois qu’il ne connaît aucune adresse et qu’il est seulement capable de mener ses clients dans la vieille ville, cernée heureusement pour lui de remparts qui sont un repère immanquable de l’architecture et de l’organisation de la ville.
Je prend donc les choses en mains : « tournez à droite, mettez-vous sur la file de gauche, attention au piéton, le feu est vert… stop ! c’est là ».
Je constate en chemin qu’il gigote sont levier de vitesse en position de point-mort à chaque changement de vitesse ? ! On se traîne, c’est un danger public.Petit moment de doute. L’hôtel que j’ai réservé sur booking.com a changé de nom ? ! C’est bien là.
Une p’tite douche express pour moi et zou ! Nous partons chercher nos brêlons chez le loueur. Je le connais, il me connaît, nous, nous connaissons.
Les motos sont bien préparées, qq. pièces de rechange et une brouette de chambres à air, c’est bon, on a tout, on peut y aller.
Direction la gazoline-station, puis… retour chez le loueur. La batterie de la moto de Bruno est faible, elle est immédiatement remplacée.
Cette fois c’est bien parti.
Direction le Rider’s Corner Bar, pour un p’tit coup à boire. Je connais le patron, il me reconnais !!! (je suis passé ici il y a 4 ans)
Il fait déjà nuit lorsque nous arrivons à l’hôtel.
Petite séance de mécanique pour brancher à la batterie notre support de GPS.
Petite douche, à nouveau, puis retour au Rider’s Corner Restaurant pour le dîner.
Nous revenons à pied à l’hôtel à plus de 22h30, par les petites ruelles du centre historique. Il fait bon, nous sommes bien. Luc a arrêté de causer, il a une oreille bouchée par les vols que nous avons enchaînés, c’est reposant.
23h30, extinction des feux. La nuit aura été courte, et la journée va être longue…
Zitouni (mon fils) et sa bande …

  Laissez-moi un commentaire ! … Merci …

13 commentaires sur « Zitouni en Thaïlande : RAID THAÏ 2017 – jour 2 »

  • Crotte de bique ! J’étais en rade avec mon navigateur, obligée de tout restaurer et maintenant, suis à la bourre.
    Plus le temps que de te souhaiter un bon début de semaine, avec un temps pourri … Pfff
    Mais des bisoux quand même, hein !
  • La mention de l’apprentissage du drone chez l’une de mes amies m’a attiré vers ton blog ! Et comme il me semble bien intéressant, hop un clic sur la newsletter !

    Bonne journée et à bientôt

  • Coucou Claude et Zitouni,

    le récit est dans une prose qui ne manque as de charme.

    Les photos sont superbes et la Thailalande, j’aurais aimé connaître.

    Ca se fera grâce à Zituni.

    Amiités Claude et bon début de semaine.

  • Merci pour le récit et les photos , un dépaysement total et un circuit qui nous plonge dans la vie de tout le  pays , pas seulement les endroits les plus touristiques .

    Bonne soirée

    Bisous

  • …quels changement avec le quotidien d’ici, il faut aimer!

    Bisous du jour de Mireille du sablon

  • Bonjour Claude et Zitouni. Ce récit est captivant et on voudrait pouvoir en lire plus. Je me dis tout le temps en lisant le tout :  » comme un de mes  fils aimerait ça  faire partie de ce voyage  » .  Ils ont une chance inouïe ces jeunes, et ils semblent bien en profiter.

  • là ils ont le terrain qu’il faut…!

    ce n’est pas un pays où j’irai, crains la chaleur et l’humidité, mais jolis  paysages,

    quelle drôle de bestiole ???

    et donc il faut « marchander » pour les taxis comme en afrique !

    merci du partage,

    bonne journée à toi, MIAOU !!!!

     

  • C’est toute une aventure dans tous les sens du terme, l’histoire du taxi me rappelle celle vécue il y a quelques années en Tunisie

    Bon samedi Bisous Lucia

  • Les photos sont supers, mais j’adore le récit ! lolll

    Au moins, on ne se prend pas la tête, en taïlande …

    Bon week end, avec un beau soleil, l’après-midi.
    Gros bisoux, claude

Les commentaires sont fermés.