Marche hebdo : le parc des ardoisières 1/2

Notre balade s’est orientée vers les anciennes carrières d’ardoise … 

Bienvenue dans cet ancien site d’exploitation de la célèbre ardoise angevine, aujourd’hui valorisé en espace naturel de près de 100 hectares.
A côté des vieux fonds en eau couleur azur, nous découvrirons une flore précieuse, spécifique des milieux secs et schisteux, tandis que les boisements de chênes et bouleaux mais aussi le ruisseau du Lapin nous apporteront ombre et fraîcheur.

la meilleure façon de marcher c’est …

Les premières exploitations des gisements de schiste à Trélazé remontent à 1406 sur la carrière de Tire-Poche, puis, à 1457 sur celle de Bouc-Cornu. A la fin du XVIIe siècle, environ 250 ardoisiers travaillent sur le site et au milieu du XVIIIe, ils sont plus de 600.
Dès le XIXe siècle, l’arrivée du gaz, puis de l’électricité, orientent l’activité ardoisière vers une exploitation en mine. Les sols des exploitations agricoles et les vignes sont alors annexés. Cette activité se trahit en surface par l’apparition de chevalements ; l’un d’eux, le n°8 bis Hermitage, érigé par Gustave Eiffel en 1922, est remarquable par l’esthétique des parties aériennes.
Les ardoisières de Trélazé emploient alors plus de 3000 ouvriers, de jour (tailleurs, en surface) et de fond (mineurs, en profondeur).

Les quantités très importantes de déchets extraits modèlent fortement le paysage par la mise en place de buttes qui transforment le site en un espace très vallonné. Suite à l’inondation de 1856 causée par la rupture de la levée de la Loire, une nouvelle digue est érigée par Napoléon III, la « Levée Napoléon », toujours présente aujourd’hui, qui protège Trélazé des crues du fleuve.
Dans les années 1960, la crise industrielle frappe les ardoisières (licenciements, fermetures des puits). Les vieux fonds (carrière à ciel ouvert), désormais inutilisés, se remplissent alors d’eau (lors des pluies, par des infiltrations, ou par les eaux des ruisseaux du Lapin et de Mongazon) et forment des lacs quasi circulaires. Les zones délaissées par l’industrie (environ 200 hectares) ont été abandonnées et colonisées par la végétation.
En 2002, ces 200 ha ont été rachetés par Angers Loire Métropole en vue d’un reclassement en parc urbain communautaire. Lors d’un concours lancé auprès de paysagistes, la société CEPAGE fût nommée lauréate.
Une petite zone de 3 hectares a été rachetée par « l’Association des amis de l’ardoise ». Actuellement occupée par le Musée de l’Ardoise, elle sert de lieu d’exposition et propose différentes animations : démonstrations du travail des ardoisiers et ateliers pour enfants (taille d’ardoise…).
Le parc des Ardoisière est aujourd’hui sur le point d’être classé en E.N.S (Espace Naturel Sensible). De plus, il devrait probablement bénéficier d’une reconnaissance de l’UNESCO.

   Laissez-moi un petit mot ! … Merci …

13 commentaires sur « Marche hebdo : le parc des ardoisières 1/2 »

  • Coucou Claude,

    Désolée de n’avoir pas pu répondre hier soir, il était trop tard pour moi avec la chaleur, j’étais et suis toujours pompée. Je me sens oppressée, et pourtant on nous annonce en t° moins qu’hier. J’ai du mal me positionner dans le lit car j’ai davantage mal au bras et ai de mal à taper.

    Par contre à cette époque dans le gîte, j’étais plutôt bien et pleine de vitalité, pas comme en ce moment. Je préfère le froid et c’était la seule neige que j’ai vue cet hiver (en dehors de nature givrée). Et ça ma manquait. Donc parfaitement heureuse.

    Donc ce n’est pas aujourd’hui que j’irai voir ce beau parc, mais il va falloir que notre fils nous y emmène. De St Bart c’est la porte à coté.

    Bonne fin de journée. Amitiés.

    Sylvie

  • Bonjour Claude. Visite intéressante. C’est vrai que la nature reprend ses droits. 

    Bonne fin de journée

  • Ce sont peut-être vos ardoises qui arrivent sur nos toits ? A Amiens ils sont presque tous recouverts d’ardoises. En tous cas toutes les anciennes maisons.

    Cela fait un immense poumon vert pour la balade, la nature, l’eau … tout est là pour les randonneurs.

    Les paysagistes réalisent de beaux parcs.

    Bonne soirée Claude et merci pour tes visites chez moi

    Gros bisous

  • Coucou Claude, nous aussi nous sommes dans le pays de l’ardoise et pas plus tard qu’hier, alors que nous marchions sur le chemin de halage du Canal de Nantes à Brest, nous avions vue sur des ardoisières qui ne sont plus exploitées depuis longtemps malheureusement ! C’est à cause de l’ardoise que les montagnes bretonnes sont appelées Montagnes noires !! Il y a également l’ardoise de Sizun qui est remarquable par son épaisseur et qui coiffe les habitats plutôt cossus ! Merci pour ton reportage et Bizh !
  • Un bel endroit super ombragé en plus. On en apprend sur ce site et c’est très intéressant. Belle soirée
  • Un tres joli parc où végétal et minéral se côtoient pour le lus grand plaisir du promeneur . J’aime bien aussi la présence des marais qui permet de voir une faune et flore particulière .

    Bonne journée

    Bisous

  • Bonjour Claude
    Encore un bel endroit à découvrir
    Parfois la nature est accueillante !
    Bonne journée
    Daniel
  • …quelle belle balade qui permet de découvrir ce qui fut…autrefois.

    Bises du jour,

    Mireille du Sablon

  • bel endroit, j’ai visité des ardoisières celle de Travassac en Corrèze et celle de Caumont l’éventé dans le Calvados et à chaque fois j’ai aimé je retiens le nom de Trélazé

    bises amicales

    lyly

Les commentaires sont fermés.