6700 km A.Sud … Zitouni : ~ Purmamarca / San Pedro de Atacama …
Une 8e journée sublime !
20 kilomètres au sud de Tilcara (2560m) où nous avons passé la nuit (province de Purmamarca), nous tournons à droite, direction plein ouest, pleine montagne, pleins d’enthousiasme à l’idée de retrouver le Chili. Il faut dire que nous sommes un peu restés sur notre faim, en Argentine. De belles choses à voir, mais beaucoup de choses moches également. C’est aussi ça, voyager. Apprendre à découvrir d’autres façons de vivre.
Les 3 derniers jours dans le pays (sur 6) nous auront quand même laissé de très bons souvenirs. En fait, plus nous montions au nord et plus c’était joli. Les parties montagneuses surtout.
Donc, ce matin, ça grimpe fort. En moins d’une heure nous dépassons la barre des 4000 mètres d’altitude !
Les lacets, visibles sur les photos en témoignent. Les couleurs des montagnes changent sans cesse. Nous aurons une bonne partie de la journée le soleil dans le dos et ce sera parfait.
Après avoir atteint les 4000 mètres, se profile à l’horizon un premier salar. Il nous rappelle ceux de la Vallée de la Mort et de Bonneville aux USA. Sauf que là, nous y sommes à la bonne heure avec pas trop de lumière et que contrairement à ceux des USA qui se trouvent sous le niveau actuel des océans, celui que nous voyons se profiler se trouve, lui, à plus de 3500 mètres d’altitude !
Nous allons y faire une longue halte.
montagne bien lacée …
ombres sur sel …
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Susques est la seule ville que nous allons traverser de toute la journée (440 kilomètres). S’y trouve : une station essence (cruciale), un bar-restaurant (indispensable), une église (ça peut servir…).
L’église est superbe, avec son toit et ses murs d’enceinte tout poilus.
Les pompes de la station essence sont couvertes d’autocollants de motards baroudeurs.
Le bar-restaurant, juste à côté est pas mal dans le genre. Lorsque j’arrive au comptoir, je vide intégralement mon porte-monnaie devant la serveuse et je lui dis (en espagnol « gestuel » bien sûr) : « qu’est-ce que nous pouvons manger pour 120 Pesos ARG ? » |
Pour cette somme, nous aurons 7 petits chaussons fourrés à la viande et une coupelle de sauce qui pique. Rien de plus.
Il fallait faire un choix : prendre de l’essence et manger peu ou manger beaucoup et pousser la chariote !
Pour bien digérer, rien de mieux qu’un petit passage de frontière. Car c’est du sport !
Dans une salle minuscule, une cinquantaines de passagers d’un bus se bousculent, bagages en mains. Leurs bagages doivent passer au scanner.
Mais c’est différent pour nous, les « particulares ». Ceux qui sont en voiture laissent les bagages dans le véhicule. On verra ça après.
Tous, nous devons passer l’immigration. 2 comptoirs, un pour la sortie d’Argentine, un pour l’entrée au Chili. Bilan : des files qui se croisent, 4 coups de tampons sur les passeports et sur une fiche qui nous a été remise quelques centaines de mètres avant d’atteindre le poste frontière.
Ensuite on s’occupe de la voiture : papiers, couleur du véhicule… des files qui se recroisent, 4 coups de tampon sur différents documents à remettre à un autre guichet, pour 2 coups de tampon supplémentaires et encore un sur la fameuse fiche.
Surtout, ne jamais perdre ces précieux documents.
Reste le guichet des contrôles sanitaires et autres déclarations de valeurs. 1 document à remplir par passager, puis un douanier vient vérifier la couleur déclarée de la voiture et vient également jeter un coup d’œil dans la boîte à gants, les sacs et le coffre. Vérification des bagages (c’était là, la subtilité pour les « particulares ») et des denrées alimentaires transportées. Aïe ! Le pot de miel… dommage, il ne passera pas la frontière. J’en connais un qui va se régaler ! 2 Coups de tampon sur la fiche, toujours la même et… on la remet à un dernier douanier, posté quelques centaines de mètres après le foutoir.
C’est bon, on peut y aller maintenant ? ! (Zitouni, agacé)
Après quelques kilomètres, nous atteignons les 4820 mètres d’altitude. Notre record, à ce jour. Pas plus de vertiges que ça, pas de mal au crâne ni de nausée… tout va bien.
Jusqu’à San Pedro de Atacama, les paysages vont être somptueux. Vraiment.
Notre ville étape est totalement différente des villes d’Argentine.
Certes, les chaussées sont toutes aussi défoncées, mais là il y a de la vie, ça bouge.
Une journée formidable qui en appelle d’autres…
A demain donc, Seb et Zitouni …
Laissez-moi un petit mot ! … Merci …
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Merci pour ce nouveau partage Claude et bonne fin de semaine.
Bises audoises
chatou
Bonjour Claude. En lisant ce reportage, je me dis : » comme c’est beau d’être jeune » J’arrive d’un petit 3 semaines en Italie et France, j’étais dans la ouate si je compare avec ce récit captivant.
Lâchez pas les gars, vous allez l’avoir.
Bonne journée
Belle aventure…quel courage et patience !
Bonne journée !
Daniel
Bravo, je suis admirative.
Je reçois bien la NL, juste du temps qui me manque à présent.
Gros bisous
Les passages de frontière sont souvent pénibles , mais parfois les particuliers sont avantagés par rapport aux bus , là ce n’est pas le cas .
Bonne journée
Bisous
Bises de Mireille du sablon
Des paysages d’une grande beauté mais vrai que ce n’est pas le moment de tomber en panne d’essence !!!
un peu galère au passage de la frontière mais quelle belle aventure, faut avoir la santé pour monter à 4820 m !
J’avais reçu une N-L mais sans lien vers le billet
Merci pour le partage, le diapo est superbe !
Bonne journée, bises
C’est haut, pas de problème avec le manque d’oxygène c’est une chance.
Bonne route.
Pour la NL je la reçois sans problème.
Une escapade qui ne manque pas de piments ! Pour la route en lacet, je suis en ce moment sur un Blog qui montre la Savoie. Que de routes en lacets là aussi ! C’est pareil et c’est… moins loin ! Hi hi ! Mais bien sûr, pour le reste, l’Amérique du Sud est sûrement très dépaysante !! Un beau voyage ! Bizh.
Magnifiques photos de paysages surréalistes !
Par contre, la frontière, un vrai casse-tête … Pfff
Bon mardi, avec la pluie, enfin, plutôt une bruine, mais qui ne faiblit pas et on se sent humide jusque dans les os …
Bisoux, claude