Retour sur les lieux de vie de notre jeunesse … 1/4

Avec un couple d’amis nous revisitons les lieux de nos 14 premières années …

Aujourd’hui c’est notre amie qui nous emmène à Gouis … où elle à vécu ses premières années, son père étant cadre dans les anciennes papeteries.

GOUIS ancienne commune, devenue quartier de Durtal 49
HISTORIQUE DU QUARTIER DE GOUIS

Gouis à travers les siècles :
Prieuré antérieur à Durtal et rattaché à la commune en 1791, Gouis a traversé les siècles au gré d’une histoire dense en événements. Quartier populaire par excellence, les basses et mitoyennes maisons d’ouvriers ou de pêcheurs y côtoient également des demeures bourgeoises. Cet habitat varié, Gouis l’a hérité de sa position géographique stratégique. Situé entre le Loir et la Route Paris/Nantes, ce faubourg connut un essor commercial et industriel important mais dorénavant révolu. Aujourd’hui, la vie y est paisible au rythme des cloches et des expositions artistiques de sa centrale église. De récents travaux de réaménagement ont permis de valoriser son précieux patrimoine et de lui réinsuffler son dynamisme d’antan.

Les anciennes papeteries ne sont que ruines …

 

La paroisse de Gouis :
Avant son rattachement à l’Anjou au IXe siècle, Gouis appartient aux évêques du Mans. Doyenne des paroisses durtaloises, elle précède de plus d’un siècle celle de Notre Dame. Fondée en l’honneur de Saint Gervais et de Saint Protais, son église est la propriété d’Hubert III de Champagne au XIe siècle. Lors de son remariage, vers 1059, Agnès Matheflon ou Mange-Breton, épouse de ce dernier, fait don des églises de Gouis et Notre Dame (jouxtant le Château) aux moines de l’Abbaye Saint Aubin d’Angers. Elle les autorise à construire un bourg autour de l’édifice religieux de Gouis, tout en prélevant des droits aux bourgeois. Cependant, il est exclu d’accueillir les habitants de Durtal au sein de ce nouveau village.

Le prieuré de Gouis :
Construit entre l’église et le Loir, le prieuré de Gouis impose les bateaux chargés de sel remontant la rivière ainsi que le passage des bœufs sur la route en direction de Paris. Bénéficiant de cette situation géographique favorable, une forte activité commerciale se développe, une grande foire est organisée tous les ans. Rattachée par la suite aux paroisses de Notre Dame et de la Chapelle d’Aligné, Gouis devient une section de la commune de Durtal après 1791 (date à laquelle elle était la plus peuplée). Seule l’Argance sépare désormais physiquement les 2 prieurés.

Les papeteries :
Fondées en 1820 par François Lentaigne à la place de l’ancien prieuré, puis modernisées par Louis-Auguste Bilbille-Fayard en 1837 et 1838, les papeteries rythment la vie de Gouis. La quasi-totalité des habitants du bourg y est employée. Situées sur la rive droite du Loir, les usines bénéficient d’un approvisionnement par voie d’eau. En mai 1935, à l’instar de l’église, elles sont victimes d’un incendie ravageur.

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16 commentaires sur « Retour sur les lieux de vie de notre jeunesse … 1/4 »

  • Bonsoir Claude

    On aime bien revenir là où on a grandi et où on a plein de bons souvenirs

    une usine qui employait la quasi totalité de la population … et plus rien

    Tu as dû faire des parties de pêche toi aussi dans le Loir !

    L’endroit est plaisant et calme …

    Merci pour ton partage

    Je te souhaite une bonne soirée, Bises

  • Très sympathique ce lieu de votre enfance, petite église, château, rivière … endroit charmant où il doit faire bon vivre.
    Et oui, les ruines ! il y en a partout en France, de plus en plus car pas de sous pour soit les remettre en état, soit même pour les démolir … c’est bien dommage car je trouve que çà fait triste dans le paysage.
    J’aime le bateau sur l’eau … sont belles tes photos …

    Gros bisous

  • Coucou Claude,

    Je suis trop fatiguée ce soir pour faire un laïus à chacun. J’ai travaillé le parterre où je compte mettre les tomates tout l’après-midi en revenant de chez le coiffeur. Nous avons dîner et regardé un peu la télé pour me détendre et je suis toute courbatue. Et demain il faudra planter les pieds de tomates (6 pieds et 10 de roses d’Inde pour éviter la mouche blanche sur les tomates).

    Ton article est fort intéressant et très beau. Belles photos surtout les paysages.

    Bonne fin de soirée et amitiés

    Sylvie

     

  • Et oui , c’est un crève cœur de voir ce patrimoine qui se dégrade ,  il y en a partout

    et chaque fois que tu en parles que ce soit n’importe quel élu : on n’a pas les sous !

    stupéfiant : on les trouve pour la construction de certains monuments pour n’en citer

    aucun …

    Nos petits seront privés de l’histoire de ces richesses passées

    bonne soirée

  • …c’est un endroit bien tranquilou que tu proposes là mais il a du être bien plus productif avant, quand l’usine fonctionnait..

    Bises du soir

    Mireille du Sablon

  • Un endroit sympathique mais c’est désolant de voir des bâtiments se dégrader ainsi…

    pas sur qu’un retour sur site pour quelqu’un qui a vécu là ne soit pas plus déprimant qu’autre chose

    Bonne soirée

  • Bonjour Claude. Joli village qui mériterait d’accueillir des personnes qui aiment vivent dans la paix et le bonheur. Toujours dommage de voir de tels bâtiments se mourir petit à petit. Il devait être très agréable d’y vivre.

  • Un patrimoine industriel laissé à l’abandon c’est toujours triste surtout avec cette proximité de la rivière .

    Merci pour tes photos qui laissent entrevoir des lieux bien agréables

    Bonne journée

    Bisous

  • Bonjour Claude, comme  il est bon de retourner sur les lieux de sa jeunesse.  Un beau reportage. De la tristesse pour ces anciennes papeteries qui ont vu tant de gens y travailler.. pratiquement toutes ces anciennes entreprises ont disparu.

    Belle semaine et bises audoises

    chatou

  • C’est toujours triste de voir une ancienne Industrie en ruine. C’est un très joli village au bord de l’eau. Bravo pour tes photos. Bisous
  • un bel endroit, le bord de rivière invite au calme… merci pour la découverte, je connais peu cette région. bisous. cathy
  • De bien beaux endroits, effectivement, surtout le côté de la rivière. Que je veux-tu je devais être un poisson dans ma vie antérieure. Belle journée, Claude, avec toute mon amitié.
  • J’ai beaucoup de mal à retourner sur les lieux où j’ai vécu, les choses changent trop vite et souvent on ne retrouve plus ce qu’on a connu…

    Bonne journée

  • Des souvenirs qui restent inoubliables

    Quelques soucis me feront être plus souvent devant le PC, obligation de repos donc pour m’évader il me reste les blogs.

    Bises amicales

  • De belles photos de ces lieux mais quelle désolation de voir le beau bâtiment qui abritait les papeteries dans un tel état …

     » Bon début de semaine.
    Toujours en C/C car mon ostéopathe de beau-frère m’a fait une manipulation du dos et je suis interdite de chaise pendant 2 jours …
    J’espère que le soleil sera là car il fait du bien, même si je ne peux pas jardiner !
    Gros bisoux. « 

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