Et c’est sans compter les buffles qui n’ont rien trouvé de mieux que de déambuler sur la chaussée, dans le brouillard.
Au village, nous prenons la direction du nord par une belle piste sinueuse. Un peu grasse par endroits, surtout à l’ombre des feuilles de bananiers. Elle nous mène jusqu’à un autre village, que nous atteignons vers midi.
Je fais le point. Nous avons mis près de 3 heures pour arriver jusque là. Il faut se rendre à l’évidence, le groupe n’a pas un niveau de maîtrise de la conduite sur piste suffisant pour que nous puissions envisager la remontée de la rivière sur plus de 40 kilomètres qui était prévue au programme.
Nous décidons de manger ici, puis de redescendre dans le premier village afin de tenter une escapade en « long boat » sur la Salawin River.
Un thaï à la bouche rougie par la chique et à l’esprit un peu parti nous indique un restaurant. Il est à quelques centaines de mètres.
Je fais monter le jeune sur ma moto et zou ! C’est parti.
Sympa, je le ramène chez lui une fois le groupe stationné devant le restaurant.
Sympa aussi, la cuisinière. Au menu : soupe thaï avec tofu et basilic, nouilles et jus avec des « yeux » dessus.
Une fois retournés dans le premier village, nous négocions une balade en bateau.
Nom, prénom, âge et sexe de chacun sont déclarés au douanier tiré à quatre épingles. Il est dans sa guérite, tellement haut perchée qu’il faut monter sur un banc pour atteindre le guichet où se trouve le cahier à spirale sur lequel nous devons nous identifier.
Les eaux sont chargées de limon, le courant est violent. La balade de plus d’une heure nous mène en aval, jusqu’à un
canyon cerné par les grands arbres, accrochés aux rochers.
A bâbord, la Thaïlande et à tribord, le Myanmar. En remontant, ce sera l’inverse. Logique.
Une fois de retour, nous reprenons la mauvaise route goudronnée qui nous ramène à Mae Sariang.
Finalement, quelques bonnes flaques de boue collante, quelques gués significatifs, quelques grimpettes et descentes bien ravinées auront agréablement pimenté notre troisième étape.
Quoi de mieux qu’une bonne balade digestive sur la Salawin River qui marque la frontière avec le Myanmar (ex-Birmanie)… après un bon plat thaï dégusté, au calme, au fin fond de la forêt primaire ? Rien.
Y a du dépaysement dans l’air…de l’eau…de la boue…
Belle Aventure !
Bonne journée
Daniel
Ici, la sécheresse s’installe….
Bises du soir
Mireille du Sablon
Bon début de semaine et bises audoises
chatou
Oh lala quelle journée pour ces quelques kms. La jeune femme qui semblait tenir un petit resto prenait son rôle au sérieux, les pieds nus. Une chose est certaine, les plantations ne manqueront pas d’eau.
Je vois les aliments vendus, dans les plastiques, je me demande bien ce qu’ils font avec, une fois le ou les contenants employés ?
Bonne journée
Bonne semaine
Bises
Les bains de boue sont bons pour les rhumatismes et ça valait la visite.
Merci pour ce voyage épique et intéressant.
A +++