Concentration : l’Art sous toutes ses formes

Arts au couvent Bon Pasteur de Nazareth à Angers
En extérieur 1/2

Le concept : un espace de création et d’exposition éphémère réunissant une centaine d’artistes au cœur d’un ancien couvent…
– Un lieu abandonné, gardé secrètement aux confins d’un parc de 5 hectares ceinturé de murs de pierres, niché au cœur de l’effervescente ville d’Angers.
–Des bâtisses qui ont traversés les temps
–Un lieu vivant, vibrant, chargé d’histoires et d’Histoire
Aujourd’hui réduit au silence et à une disparition imminente, imaginez que cet endroit déchu de sa fonction, où s’est subitement suspendu le temps, reprenne vie dans un dernier souffle.”
Une centaine d’artistes ont été invités pour participer à cette expérience artistique au cœur d’un ancien couvent occupé il y a encore peu par des religieuses. La chapelle ainsi que les jardins n’échappent pas à cette reconversion.
Ont y a trouvé street art, sculpture, dessin, peinture, land art, photographie, projection vidéo, installations variées… l’art sous toutes ses formes au cœur d’un endroit chargé d’histoire.

Une centaine d’artistes ont été invités pour participer à cette expérience …

Histoire de ce couvent (102 Rue de Nazareth, 49100 Angers)

1835, l’année de la fondation … La fondatrice en est Marie-Euphrasie Pelletier, Vendéenne de 39 ans. Depuis 1817, elle est religieuse de Notre-Dame de Charité, à Tours.
Au XVII° siècle, lors de la fondation de N-D de Charité, …

… Jean Eudes a organisé cet Ordre en monastères autonomes. Deux siècles s’étaient écoulés depuis lors, et avaient apporté de profondes modifications, politiques, sociales, économiques et techniques. Le service des femmes en difficulté se présentait sous un nouveau jour. 

Répondre aux défis de son époque …
Devenue responsable de la Maison d’Angers, Marie-Euphrasie perçoit l’intérêt, la nécessité même, d’un changement de structure de sa congrégation pour répondre aux défis de l’époque : remplacer l’organisation en monastères autonomes par un gouvernement centralisé, facilitant ainsi les échanges entre les Maisons. Il s’agissait de mettre en commun les personnes et les biens. Cette proposition de réforme est approuvée par le pape Grégoire XVI en janvier 1835. De ce fait, la Maison d’Angers devenait Maison-Mère d’une nouvelle congrégation religieuse : Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur. En 1852, la congrégation sera reconnue légalement par décret de Napoléon III.

Expansion & développement de la Maison d’Angers
La Seconde Guerre mondiale est d’une telle ampleur qu’avec elle s’ouvre une nouvelle ère pour le monde, et donc aussi pour la congrégation. Le cadre juridique de la prise en charge des mineurs se complète par une série de lois et décrets. En interne, la cinquième supérieure générale, Marie Ursula Jung, introduit la répartition des jeunes en groupes de 20, puis 15, 12, l’intensification des cours à l’intérieur de l’établissement, la scolarisation externe de quelques unes, les vacances hors des murs. Des foyers de transition pour les jeunes de 18 à 21 ans permettent à celles qui entrent dans le monde du travail une étape vers l’autonomie. Des intervenants laïcs de plus en plus nombreux, professeurs, psychologues, psychiatres, assistantes sociales, infirmières… viennent apporter leurs compétences. À la même époque s’ouvre la première école d’éducateurs.
L’évolution économique, sociale, culturelle se poursuit, s’accélère même. Le mouvement désormais connu sous le nom de « Mai 68 » change les données. Dans l’Eglise, le Concile Vatican II (1962-1965) appelle à « l’aggiornamento ». Les sœurs du Bon Pasteur se définissent alors clairement apostoliques[7] et donc abandonnent la règle de la clôture conventuelle. Cela ouvre leur champ d’action au contact avec les familles, à l’action concertée avec d’autres acteurs, à l’insertion dans les quartiers… Dans les internats, la scolarité en collèges et lycées extérieurs se généralise, la même ouverture se vit dans les activités culturelles et les loisirs. Parallèlement, et très progressivement, les grandes institutions sont passées à des associations, le Bon Pasteur conserve souvent et pendant quelques années un foyer d’une vingtaine de jeunes pour les accompagner jusqu’à leur majorité.
La Congrégation religieuse des sœurs du Bon Pasteur a cédé dernièrement ce couvent à une coopérative HLM, spécialisée dans l’accession sociale à la propriété dans le neuf, qui prévoit d’y aménager 120 maisons sur ce terrain de 5,5 hectares.

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12 commentaires sur « Concentration : l’Art sous toutes ses formes »

  • Bonjour Claude,

    très original j’ai beaucoup aimé me balader   au coeur de ce lieu où les zartiste du street art ou autre ont laissé vagabonder leur âme au fond de leur art.

    J’aime bien la maison où les femmes sont noires et leur art avec.

    Et là tout le monde est jeune on a toujours 20ans qq part au fond du coeur.

    Attention quand tu viens chez moi il y a toujours une grosse bête très féroce qui me protège.

    Amitié Claude.

    Sylvie qui te souhaite  un bon weekend ensoleillé. Mais moi je désire et les plantes avec moi QE L’EAU!

  • Merci Claude pour cette vidéo, enfin les villes acceptent cet art et le mettent en avant ! il a fallut attendre bien longtemps. Je ne peux pas dire que je les aime tous, mais certains sont de véritables œuvres d’art et ce sont de grands artistes. Peindre en grand format n’est pas simple. Mon fils en a fait …
    J’ai bien aimé la chouette qui fait coucou !
    La France se prépare à se déconfiner mais certains se croient déjà tiré d’affaire, beaucoup de monde dehors dans nos villes, les masques vont vite être obligatoires.
    Bonne journée, sous un grand soleil dans le nord !
  • Bonjour, il y a de très belles oeuvres, dommage qu’elles soient éphémères, mais c’est le concept du street-art; dommage quand même,  je te souhaite une bonne journée, bisous
  • Beaucoup de belles et très intéressantes œuvres. J’adore le street-Art et ces magnifiques couleurs dessins, qui recouvrent de tristes murs gris. Gros bisous, Claude, et douce semaine. La quille est pour bientôt!!!
  • Bonjour Claude

    Les sculptures du début de la vidéo sont particulières, je ne suis pas très fan

    par contre j’aime le street-art, le Héron en plein écran est juste sensationnel !!!

    Merci pour ton partage

    Bonne soirée, bises

  • Bonne idée que d’avoir permis de faire revivre un moment ce lieu destiné à la démolition..

    ces œuvres, superbes pour certaines,  « improbables et obscures » pour d’autres, permettront au moins d’en garder un souvenir par les images qui ont été faites ….

    Bonne soirée

  • J’avoue , comme Jazzy, j’aime beaucoup certaines oeuvres sur les murs et beaucoup moins les « sculptures » du début mais il faut de tout pour faire un monde.

    Bises de Mireille du sablon

  • J’aime beaucoup les graffs choisis pour éveiller ces murs , la chouette ou le hibou bibliothécaire  , l’oeil et les personnages féminins . Par contre d’autres me laissent plus perplexe .

    Merci pour la vidéo

    Bonne journée

    Bises

  • C’est pas mal un endroit comme celui-ci pour trouver l’inspiration ! De jolies réalisations sur les murs, mais aussi des trucs pas bien définis que j’aime moyen… !

    Bonne journée

  • L’exposition permanente est à elle seule très intéressante et les expositions temporaires sont attractives. Nul doute que ce street art en extérieur va attirer les curieux et les amateurs d’originalité artistique.
  • De superbes photos mais j’avoue ne pas être très perméable à toutes ces « oeuvres » qui ne me « parlent » pas vraiment …

    J’adore le street art mais pour les dessins sur les murs ou autres supports mais vraiment pas emballée par les statues et autres objets dont j’ai du mal à comprendre ce qu’ils sont censés représenter.

    Un petit com rapide avec mon smartphone pour te souhaiter un bon début de semaine.
    Avec un temps mitigé et très mal au dos ainsi qu’une nouvelle faiblesse des yeux.
    Ce qui rend le confinement encore plus dur à supporter …
    Gros bisoux,
    cher claude.

     

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