Ce minerai, beaucoup plus riche en fer que la minette de Lorraine (25%), contient par contre une quantité importante de phosphore et de silice, ce qui rend son utilisation en haut-fourneau plus difficile.
Carreau de Bois I/II/III à Nyoiseau : vues extérieures
La concession du Bois, située à cheval sur les communes de Noyant-la-Gravoyère et Nyoiseau, est instituée par le décret du 21 octobre 1874. Le secteur est reconnu en profondeur à partir des années 1880 mais ne voit les travaux d’exploitation débuter véritablement qu’au début du 20e siècle. A l’origine, ce fut également un travers-banc creusé à flanc de coteau, au bord du ruisseau Misengrain. Cette galerie, utilisée pour la recherche du minerai, servit également en partie pour l’extraction, jusque vers 1911, année où fut foncé un puits ayant prit la dénomination de Bois I.
Deux autres puits furent foncés sur la concession du Bois. Le premier est appelé Bois II, foncé en 1916 à une profondeur de -200 mètres et équipé d’un chevalement métallique. De ce premier chevalement, il ne reste que le faux-carré datant de 1916 ; en effet, en 1963 il fut modernisé par la construction d’une tour en béton, reposant sur quatre pieds, et supportant le système d’extraction (poulie ‘Koepe’). A cette occasion, le puits fut approfondi à – 520 mètres. A côté de la tour d’extraction il ne subsiste que peu de vestiges, comme quelques bâtiments et l’unité de fabrication des boulettes de bentonite ferrugineuse.
Enfin, le troisième puits est situé juste en face du Bois II et porte le nom de Bois III. Ce puits fut foncé en 1935 à une profondeur de – 400 mètres et équipé d’un chevalement métallique, érigé par la Société des Mines de Fer de Segré. Une grande partie des équipements de surface, datant de 1935, est encore en place aujourd’hui (chevalement, bâtiment de la machine d’extraction, recette et traitement du minerai … non visitable en l’état). Les infrastructures de Bois III étaient identiques à celles d’origine de Bois II.
Carreau de Bois III à Nyoiseau : salle des machines
Bien que fortement dégradée par les voleurs de métaux (cuivre des moteurs) et les pigeons, la salle des machines du puits de Bois III reste assez superbe. On y peut y voir deux compresseurs Ingersoll-Rand, un compresseur Atlas-Copco, et surtout la machine d’extraction à tambour bicylindroconique* et le poste de conduite du machiniste. Les convertisseurs électriques ont été totalement vandalisés, mais les armoires électriques, intactes, sont très esthétiques.
(*) Machine a tambour bicylindroconique. L’enroulement du câble ce fait tout d’abord sur la partie extérieur du tambour, ce qui permet de disposer d’une plus grande puissance à l’arrachement. Puis le câble accélère sur la partie conique du tambour et atteint sa vitesse maximale sur sa partie centrale.
nous avons des richesses sous nos pieds , le vent et le soleil et ne savons par les exploiter, comme si ailleurs c’était mieux… ça fait enfant gâté
bonne journée
C’est pas très beau ni accueillant mais ça nous rappelle combien ce travail devait être difficile !
ah oui les voleurs de métaux ont dû se servir !!!
Merci pour les explications
Bonne soirée, bises
J’entendais ce matin qu’avec l’érosion, d’ici à quelques années, il ne resterait plus de trace des vestiges de la guerre sur les plages de Normandie.
Bon dimanche.
merci pour ce beau reportage, j’espère que tu vas bien et ta famille aussi, Bonne fin de journée, MIAOU !!!
Nos usines se sont fermées mais heureusement,notre patrimoine demeure.
Bises du jour
Mireille du sablon
Ce devait dangereux, bruyant, fatigant ! comme beaucoup de métiers dans les usines et autres d’avant.
Je m’instruis avec toi et je me rapproche de ma fille Caroline qui habite à présent en Vendée.
Bon dimanche
Bises
Merci pour cette petite leçon d’histoire très intéressante !
Bon dimanche à toi