Leur devise : “Ni se servir ni s’asservir, mais servir” 1/2

Le compagnonnage : Un métier, un groupe, des voyages …

Les Compagnons du devoir ont ouvert leurs portes ce week-end à Angers. J’aime beaucoup me replonger dans la quintessence des métiers manuels et je n’étais pas seul !
La maison des Compagnons du devoir d’Angers, s’est associée aux journées portes ouvertes organisées par­tout en France par cette filière de la formation par alternance. Durant deux jours, formateurs, apprentis, enca­drants et itinérants effectuant leur Tour de France étaient sur pla­ce pour présenter la trentaine de métiers des six filières des Compa­gnons.
(
bâtiment & aménagement, technologies de l’industrie, métiers du goût, matériaux souples, + maréchalerie et tonnellerie)

ensemble des bâtiments (en bois apprentissage en blanc hébergement)

atelier plomberie (fer, cuivre, plastique)

Voir et entendre les serruriers travailler le métal et s’appro­cher de la flamme dans la forge pour réaliser une pièce de ferronnerie. Toucher la poussière blanche du tuf­feau près des tailleurs de pierre. Sentir le bois des charpentiers et des menuisiers. Admirer la rigueur des alignements des maçons …

 D’autres jeunes présentent les métiers du cuir, de la maroquinerie, de la viticulture, de la carrosserie, de la pâtisserie … Des formations proposées par les Com­pagnons mais qui ne sont pas dis­pensées à Angers.

On découvre au fil des ateliers que les filles occupent de plus en plus le terrain qui était par le passé beau­coup plus masculin. « En brevet pro­fessionnel, il n’y avait que deux gar­çons pour 12 filles », confirme Char­lotte, 19 ans en cinquième année de peinture. L’entreprise de peinture en bâtiment qui l’accueille est à Angers mais sa formation en design d’espace est à Nîmes.
« J’ai découvert les Compagnons par hasard. J’ai trouvé que tout le monde était motivé et surtout qu’on pouvait voyager tout en se formant. Tous les ans, on découvre de nouvelles com­munautés », dit-elle.
À l’étage, plus près du toit, se trou­vent les couvreurs. Logique. Sacha, 17 ans, est en troisième année. Il pro­pose aux visiteurs d’essayer de tailler une ardoise. 
Une aventure humaine et culturelle que je vous propose de découvrir en vidéo dans cette première partie.

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14 commentaires sur « Leur devise : “Ni se servir ni s’asservir, mais servir” 1/2 »

  • Bonsoir Claude

    Un petit coucou, d’habitude tu publies le dimanche et n’ayant rien reçu je passais voir ton article mais je ne vois rien de nouveau, j’espère que c’est juste parce-que tu n’as pas eu le temps de préparer un nouveau billet et que tu vas bien

    Bonne soirée, bises

  • Voila une belle devise qui mérite d’être valorisée ! Merci pour ton superbes article : j’ai beaucoup apprécié ! Passe un bon mardi . Cordiales amitiés & à +
  • ils sont admirable, et heureusement qu’il y a encore des jeunes qui sont passionnés!!! j’avais visité le musée du compagnonnage à Bordeaux, il contient des merveilles. bisous. cathy
  • Ce sont « des gens bien » qui vivent une passion, savent se transmettre le savoir et ne travaillent pas dans le superficiel. Ils ont beaucoup à nous apprendre tant sur le plan manuel que sur le plan des valeur. Tu leur rend un bel hommage en espérant que parmi eux, un lira ton écrit.
  • Bonjour Claude

    La visite de tous ces ateliers devait être très instructive et on voit bien que tous ont le désir de bien faire et sont passionnés par leur travail

    un plus pour l’atelier mosaïque, quelle patience !

    Merci pour le partage

    Bon dimanche, bises

  • Enfin les filles se lancent dans les métiers dit « manuels ».
    Je suis une « manuelle » et j’en suis fière. Les études, et donc, les hautes études n’étaient pas pour moi. J’aurais aimé que mes parents le comprennent et me permettent des études dans les lycées dits techniques.
    J’ai décidé seule et avec l’aide de ma « professeure » de couture de prendre des cours en plus des classes du secondaires pour obtenir un diplôme qui m’a servi grandement dans mon parcours professionnel.
    J’encourage donc vivement les jeunes comme moi à ne pas « obligatoirement » se retrouver parmi les étudiants et donc galérer pour n’arriver à rien. Un métier manuel aboutit à un travail qui plaît et où on peut s’épanouir.
    Merci pour cet article Claude.
    (Je reçois deux fois ta newsletter)
    Gros bisous
  • Leur formation est exigeante.

    Ils travaillent dans le respect des traditions et font partis d’une communauté soudée.

    J’aime beaucoup cet esprit d’entraide et de partage du savoir.

    Bon dimanche.

  • J’aime ces gens, qui s’intéressent à leur métier et connaissent encore l’amour du travail bien fait…

    Si seulement tous les jeunes et tous les travailleurs pouvaient être comme eux et s’intéresser un peu plus à leur boulot et un peu moins à leurs revendications permanentes, le monde tournerait nettement plus rond…

    Bon dimanche

     

  • çà c’est vraiment intéressant et beaucoup de jeunes devraient s’y intéresser,

    merci pour cette belle vidéo et la musique géniale !

    Je te souhaite une belle journée, ici soleil mais froid 2° et tramontane glaciale (vent du Nord !!)

    MIAOU !!!!

    PS: pourquoi je reçois ta new deux fois, la seconde marquée « copie de… » ????

  • J’ai toujours été épatée par les réalisations de tous ces jeunes. Du savoir faire qui se transmet, des « manuels » dont on aura encore et toujours besoin….non la machine ne les remplacera pas, surtout dans la qualité du travail!

    Bises de Mireille du sablon

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