Qu’est devenue la Manufacture d’Allumettes ?

“Les Allumettes” Transformées en éco-quartier !

J’ai voulu voir de mes yeux comment a été transformée en éco-quartier la manufacture d’Allumettes de Trélazé 49.

Un nouveau quartier d’habitation a vu le jour dans la ville de Trélazé. C’est un morceau de l’histoire locale qui se voit mis en lumière avec le passé ouvrier des fabricants d’allumettes.

En vidéo …

couvertures des passerelles conservées

habitat avec halle centrale partagée

La Manufacture d’allumettes

En 1863, les frères Lebatteux, propriétaires d’une fabrique d’allumettes chimiques à Angers, transfèrent leur entreprise à Trélazé 49 sur la butte de l’Union.  En 1872, l’Etat se réserve le monopole de la fabrication d’allumettes et confie l’exploitation à la Compagnie générale des allumettes.

En 1890, il prend directement en charge la gestion de la manufacture, qui est transférée toujours à Trélazé rue Jean-Jaurès en 1930 et ferme définitivement en 1981.

Classée au patrimoine industriel du XXe siècle l’ancienne manufacture d’allumettes, fait l’objet, depuis quelques années, d’une réhabilitation totale. L’ancienne friche industrielle se transforme peu à peu en un nouveau quartier. Un projet d’envergure avec comme idée de conserver l’esprit industriel du site.

Transformation en éco-quartier …
Cette ancienne manufacture d’Allumettes est un site emblématique de l’histoire industrielle et sociale de Trélazé. Elle est caractérisée par son organisation très structurée caractéristiques des constructions architecturales industrielles. L’aménagement et l’évolution de cette friche industrielle doit afficher une cohérence et une connexion avec le tissu environnant tout en valorisant sont identité avec ses spécificités. Le projet d’aménagement doit intégrer cette friche à la Ville en respectant l’ordonnancement des lieux et certains éléments architecturaux spécifiques. La reconversion s’est s’organisé dans une approche de respect et de mise en valeur des marqueurs de l’identité du site. Secteur aujourd’hui très minéral, le développement d’une trame verte paysagère a été recherché avec la création d’un parc central qui structure le quartier. Compte tenu de sa situation au cœur de la ville de Trélazé, ce site avait vocation à devenir un nouveau morceau de ville offrant une mixité de fonctions. Les halles reconverties accueillent des logements ou trouvent des fonctions compatibles avec le lieu.

Pari réussi ?  Voir la vidéo ci-dessus …

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10 commentaires sur « Qu’est devenue la Manufacture d’Allumettes ? »

  • Bonjour Claude

    Une réhabilitation réussie !

    et les Pigeons sont contents, les automobilistes un peu moins !

    Merci pour le partage

    Bises, bonne soirée

    et Bravo à Angers, j’ai entendu aux infos que la ville a été choisie comme étant la ville où on vit le mieux …. et pour la seconde fois consécutive !

  • je trouve cela très bien fait et à part les pigeons ce quartier semble bien tranquille

    merci pour la vidéo, j’aime beaucoup !

    je te souhaite une belle semaine , au chaud, car le froid revient en force même ici,

    MIAOU !!!

  • Sur la vidéo on voit bien la taille de l’ensemble, qui est impressionnante ! Tout ça pour fabriquer des allumettes…!

    La réhabilitation est une très bonne idée, c’est beaucoup mieux que de laisser pourrir tous ces bâtiments, comme on le voit pour beaucoup d’usines désaffectées. Et en même temps, l’esprit des lieux est conservé, c’est une manière de mettre le passé au présent !

    Bonne journée

  • J’ai un très vague souvenir de cette Manufacture de Trélazé… on habitait guère loin…à La Daguenière… au bord de la Loire, j’y avais été avec mon père…je ne sais plus vraiment pourquoi … Mais un doute, je crois qu’il livrait des asperges ce jour-là ! Les asperges du père Léon de La Dague étaient vraiment recherchées dans la région, et ça, dans les années 50 ! Elles poussaient tout au bord du jardin tout près de la Loire ! Je le savais bien… car j’ai assez bossé pour qu’elles poussent ! Je n’avais que 12-13 ans ! Et j’étais heureux comme un pape dans ce jardin où tout poussait, si on avait pas un poil dans la main ! Et après, j’avais le droit d’aller à la pêche ! 

    Gilbert d’Ahuy

  • j’aime l’idée d’avoir gardé les vestiges de l’usine, dommage que le portail qu’on voit au début de la vidéo ait disparu! bisous. cathy
  • Cela paraît être réussi, le quartier est plutôt agréable à voir….la conservation de l’identité du lieu est intéressante, le moins sympa pouvant être les pigeons qui vont venir s’abriter sous les bâtiments ouverts …bonne idée de rappeler l’ancien site avec les piliers du garage peints comme des allumettes !

    Bon Dimanche

  • C’est une très bonne idée, ne pas oublier le passé et permettre de vivre l’avenir, bravo!

    Bon dimanche!

    Bises de Mireille du sablon

Les commentaires sont fermés.