Nous n’avons pas d’autre solution que d’acheter un bidon d’huile afin de, régulièrement faire l’appoint.
Première piste. Elle est pleine de pavasses rondes bien roulantes. Vicieuse cette première portion. Ça monte, ça descend, ça tourne et… ça plonge dans une rivière ! Premier gué. Je m’y engage, il y a guère plus de 30 à 40 cm d’eau et le fond semble propre pour rouler sans craindre d’être éjecté par une pierre.
Vers midi et avant de nous engager dans une nouvelle très longue piste, nous faisons un premier crochet pour faire le complément d’essence et, plus loin, un second pour déjeuner. Nous trouvons un petit restaurant bien aéré. Au menu, soupe avec un petit morceau de poulet, assiette de riz cuisiné aux légumes. Coca, Sprite et soda jaune citron (je n’ai pas dit au citron). 10USD le tout.
C’est reparti. Il fait bien 30°C au moins. Les pistes poussiéreuses mais également très variées s’enchaînent. Un second gué est franchi. Le fond de la rivière est sablonneux mais non vaseux. Les motos ne s’y enfoncent pas. Un troisième est franchi, plus chaotique. Puis une rivière bien plus large sera traversée par un pont suspendu, au tablier de tôles. Sympa comme tout …
Vers 15h00, nous arrivons dans une zone montagneuse totalement desséchée. Un incendie sans doute, mais alors très ancien car le vent a totalement poncé les buissons, les troncs des arbres. Tout est monochrome. Seuls quelques baobabs aux troncs verts ont survécu. Ils sont en fleurs ! Un très, très bon moment de roulage. Une piste étroite, nouvellement damée et n’ayant depuis été empruntée que par des 2 roues nous propulse jusqu’à… L’Océan Pacifique ! Il est là, à 500 mètres seulement du débouché. Moment magique. Sous un abri côtier, la photo du groupe s’impose.
Sur la trentaine de kilomètres restant à parcourir, nous allons faire plusieurs arrêts afin de découvrir quelques ports de pêche vraiment très animés. C’est la fin de journée et les premiers bateaux reviennent du large et s’échouent sur la plage. Il fait une vingtaine de degrés, le vent souffle un peu, ça sent le poisson frais… Nous sommes bien.
Nous tentons une dernière piste. Ça commence par une grimpette bien velue, toute en terre meuble. À mi-pente, un troupeau de vaches grimpe aussi avec difficulté. Place, place ! Il ne s’agit pas de stopper notre progression car il serait impossible de repartir. Sur le sommet, déçus, nous constatons que la piste se poursuit mais qu’elle n’est pas adaptée à nos motos. En enduro, ça aurait vraiment été le top mais là… Demi-tour.
16h30. Nous arrivons à notre hôtel de Montanita, sur la côte Pacifique. Une panne d’électricité survient. Philippe n’a pas eu le temps de prendre sa douche, alimentée par une pompe électrique. Il va finir par sentir le poisson pas frais ! En ville, nous trouvons un restaurant très facilement. Montanita est la Mecque du surf en Équateur. L’ambiance est jeune, la musique est à fond. Retour à l’hôtel vers 20h30. Zitouni et sa bande …
Très dépaysant ! Endroit où je n’irais jamais lol
Bonne soirée A+
Daniel
De magnifiques photos de cette étape
Merci pour le partage
Bonne journée
Bises
De belles photos, des paysages superbes et des visages joyeux, il n’y a que le carter d’huile qui fait la gueule.
Bisous du jour
Mireille du Sablon
Bonne journée
Certaines sont vraiment sublimes avec des paysages surprenants.
Bon début de semaine avec le retour du froid !
Demain, grand jour du contrôle de ma carcasse et RDV avec le rhumatologue en espérant qu’il ne va pas confirmer le port d’un corset obligatoire … préconisé par mon ostéopathe de beau-frère.
Gros bisoux, cher daniel.